Les jobs que ne voulaient pas faire les Apaches

Posted by Jeremy Tessier on

Les rues de Paris étaient pendant des siècles le royaume des petits métiers, tous aussi farfelus les uns que les autres...

Au début du XXème siècle, ces petits métiers contribuent à la vie de la capitale, les marchands crient et se déchainent pour attirer le client. Les rues étaient remplies de milliers de professions différentes.

Hors du système et contre la société, l'Apache, lui, n'aimait pas travailler. Il préférait voler.

Zoom sur ces métiers que les gangsters parisiens ne daignaient exercer.


Les marchands de saisons.

A cette époque, On compte 6000 marchands de quatre-saisons contrôlés par la police, ces marchands (ou marchandes) ambulants vendent à leur clientèle des légumes et des fruits du moment.
Ils possèdent une énorme charrette qui stationne sur une place du quartier ou tout simplement sur la route.

 Marchand de saisons

Les crieurs

Cireurs, charbonniers et égoutiers se battaient pour avoir les clients, c'est à celui qui criera le plus fort ! Les égoutiers travaillaient en équipe, ils assuraient le nettoyage des galeries et les réparaient.

Les fleuristes et les vendeurs de papiers portaient des énormes boîtes où se trouvaient leurs marchandises. La plupart des fleuristes ambulants étaient des femmes, elles portaient d'énorme hottes ou paniers dans lesquels les couleurs des fleurs s'entremêlaient.

Parallèlement, tôt le matin les crieurs de la presse envahissaient les pavés en annonçant à tue-tête les grands titres de la dernière édition. Un gros paquet de journaux sous le bras, ils arpentaient Paris pour répandre les nouvelles du jour.

Les métiers de la débrouille

Dans le Paris d'antan il existait un paquet de petits métiers de la débrouille.
On peut distinguer deux catégories de ces "petits métiers".

La première catégories est celle des métiers utiles, appelés aussi les métiers traditionnels ou les métiers du matin. Ce sont ceux qui consistent à vider les poubelles, rempailler les chaises, repasser les couteaux, tondre les chiens, livrer aux enfants les oublies, les plaisirs et les gaufres..

La deuxième catégorie, "les métiers inutiles", ils débarquent l'après-midi les bras remplies de babioles, qu'ils essayent de refourguer, ou exercent des métiers de décrotteur ou de cireur..

Les petits métiers parisiens 

Les Bouquinistes

Les Quais de Seine étaient remplis de bouquinistes, qui accrochaient leurs boîtes de livres anciens sur les murs. Les passants s'arrêtaient pour discuter, et regarder les ouvrages.

Les chiffonniers

Enfin, les chiffonniers trainaient dans les rues de la capitale pour piquer dans les tas de déchets tout ce qui avait de la valeur. On les appelait "les piqueurs" ou les "coureurs", ils possédaient dans sa main droite un crochet et sur son dos une hotte. Croûtes de pains, vieux chiffon, plumes, ou vieilles ferrailles, les chiffonniers trainent et essaient de vendre ou d'échanger ce qu'ils peuvent.

Chiffoniers parisiens 


Tout se traficote, tout se bidouille et tout se revend.

 

Entre le travail à l'usine et les métiers de décrotteurs, on a une petite idée de pourquoi les Apaches étaient allergiques au travail...


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